Bien le bonjour. Si tu reviens ici, c’est pour savoir ce qu’il s’est passé pour moi en ce mois de décembre. Autant te le dire tout de suite, ça a pas été foufou pour moi. À part le travail et quelques petites soirées entre amis, il n’y a pas vraiment eu de faits marquants.

Toutefois je peux te donner un état général de la situation pour moi, ici à Montréal dans le cas où cela t’intéresse.

Les effets du confinement

La situation n’a pas vraiment évolué au Québec et nous sommes toujours confinés dans les mêmes conditions qu’aux mois d’octobre et novembre. Les commerces « non-essentiels » ont même fermé après Noël et le resteront jusqu’à la mi-janvier minimum.

À côté de ça, on essaie quand même de se voir avec les amis même si cela n’est pas vraiment autorisé. Étant seul, j’ai le droit de voir des gens (youpi !) tant que cela n’entraîne pas de « dénonciation citoyenne » comme ils disent ici.

Quoiqu’il en soit, je sors peu, je tourne en rond, et je vois globalement moins de personnes et pas du tout de nouvelles personnes. Pour le gouvernement c’est donc une réussite, pour la vie sociale c’est une autre affaire…

Pour le sport, on a plus du tout d’espoir d’une réouverture prochaine des salles.

On prend donc notre mal en patience comme tout le monde et on espère que ça ira mieux avec les campagnes de vaccination pour voir une éclaircie au printemps prochain #espoirinfini.

Les amis

Heureusement, je suis accompagné dans tout ça. Les amis que j’ai ici me permettent de passer du bon temps et de me changer les idées le temps.

Comme tu l’as vu en novembre on a pu fêter un anniversaire sur des quads à l’extérieur de Montréal et c’était notre dernière sortie à l’extérieur de la ville.

Noël bien particulier

Même si je n’étais pas avec ma famille, j’ai quand même passé de bonnes fêtes avec les amis qui étaient ici aussi. On s’est serré les coudes et on a célébrer tout ça ensemble. C’était avant tout l’occasion de faire quelques bons repas et de manger certaines choses qu’on ne mange pas tous les jours (foie gras, dinde,…) pour se rappeler un peu nos repas traditionnels.

On est aussi allés à l’extérieur de la ville pour passer quelques jours, dont le réveillon du 31 ensemble, en croisant les doigts pour ne pas revenir avec une belle amende.

Oui, c’est un risque à chaque soirée que l’on fait à plus de 2 personnes car c’est (encore) interdit. En plus, le gouvernement encourage la délation pure et simple de ses voisins en cas de suspicion (ça paraît fou…).

À côté de ça, on fait tous très attention dans la vie de tous les jours en respectant les consignes (masques, désinfectant pour les mains, distanciation…).

Ici, on parle aussi de « bulles ». Dans ces bulles, il y a les personnes que je côtoie régulièrement et le but est de garder à peu près toujours les mêmes personnes pour éviter d’entrer en contact avec trop de personnes en cas de contamination. Pour moi, ma « bulle », c’est mes amis, sauf qu’on est une dizaine #grossebulle

Les rencontres sont limitées

Puisque tout est fermé, il est presque impossible de rencontrer de nouvelles personnes. Sans activités, sans sports, sans sorties, la vie sociale se résume à très peu d’intéractions.

C’est sûr que c’est pas évident mais de l’autre bord, je comprends aussi que les efforts doivent être collectifs pour que la situation s’améliore. On a pas vraiment l’impression de mettre la situation actuelle en péril en se réunissant à 7 ou 8 de temps en temps, surtout que le reste du temps on est tous chez nous en télétravail…

La famille

Bien sûr, j’aurais adoré rentrer en France à Noël pour revoir ma famille. Je pense que ce n’était pas vraiment le moment opportun pour plusieurs raisons. Le couvre-feu en France est quand même une bonne limite, l’isolement pendant 14 jours au retour en est une autre. C’est d’ailleurs principalement pour ce deuxième point que j’avais pris la décision de ne pas rentrer.

Pour moi, c’est essentiellement à cette période que se passent les traditionnels et copieux repas de famille. Cette année, il n’y en a pas vraiment eu comme j’ai pu avoir l’année dernière par exemple. Je sais que ce n’est que partie remise et que nous nous retrouverons bientôt tous autour d’un bon gigot et d’une gros gratin dauphinois.

Nous pourrons alors parler de cette pandémie au passé et faire autre chose que rester cloitrer chez soi.

Je pense beaucoup à eux et ils me manquent beaucoup.

En 2021 ?

Voici ce que j’attends de 2021. Évidemment, j’espère que les effets cette pandémie seront réduits par les différents vaccins et que les personnes vulnérables en seront protégées.

Aussi, j’espère que je vais continuer sur la lancée de 2019 sur le plan personnel et dans mon projet que j’ai entamé il y a plus de deux ans maintenant, celui de m’installer au Canada. En Janvier 2021, cela fera deux ans que je suis arrivé ici et j’ai vraiment envie de rester pour continuer ce beau projet avec les étapes suivantes.

D’ailleurs, la prochaine étape est le dépôt du dossier de résidence permanente. J’ai tout juste commencé le dossier et je devrais être capable de l’envoyer en janvier ou février au plus tard. Évidemment, tu seras au courant de l’avancée de celui-ci dans les prochaines articles 😉

On finit avec les comptes

Bien sûr, c’est pas parce qu’on est le 31 décembre que je ne vais pas te donner les petites dépenses de ce mois.

Alors je finis l’année sur une note plutôt positive car les dépenses sont en baisses par rapport au reste de l’année.

J’ai dépensé un total de 3 150 $CA pendant ce mois. Après un petit mois de novembre, je continue sur ma lancée de réduction des dépenses et c’est tant mieux

Hébergement = 52% (44% en novembre)
Transport = 2% (6% en novembre)
Alimentation = 28% (16% en novembre)
Divers = 5% (14% en novembre)
Équipement = 14% (19% en novembre)

 

Après ce court article, je te souhaite donc un très bon début d’année 2021. On se reparle à la fin du mois de janvier. Je pourrai alors te parler du dossier de RP et des activités que j’espère faire pendant ce prochain mois.

En attendant porte toi bien et prends bien soin de toi et de ceux qui te sont chers.

La bise

HNY