Mars : Pura Vida !

Mars : Pura Vida !

31 mars 2024 2 Par Alex

Salut à toi ! Si tu n’étais pas au courant et que tu commences la lecture de ce blog par cet article, j’ai eu la chance de voyager au Costa Rica entre le 25 février et le 13 mars. Je vais donc te raconter ici ce voyage qui, sans trop t’en dire était exceptionnel.

Pourquoi le Costa Rica ?

On commence avec une bonne question. Ce qui a motivé ce choix est assez bien illustré dans la suite de cet article. Cependant, je peux t’expliquer en préambule comment s’est fait la décision.

D’abord, je prévoyais de travailler sur place. D’une part pour savoir s’il était possible d’allier les vacances et le travail. D’autre part, car je ne pensais pas être capable de couper pour deux semaines entières.

Finalement, je n’ai eu que 2-3 demies journées pendant lesquelles j’ai travaillé.

Ensuite, ce que je recherchais par dessus tout était un dépaysement en nature. De ce côté là, j’ai été servi et je vais tenter de te transmettre au mieux ce qui m’a marqué durant ce beau voyage.

Le Costa Rica ? C’est qui ? c’est quoi ?

Le Costa Rica est un pays d’Amérique Centrale situé entre le Panama et le Nicaragua. Il représente 1/10e de la superficie de la France (soit un petit plus grand que la belle région Rhône-Alpes). Si tu veux une comparaison plus québécoise, le Costa Rica représente 1/30e de la superficie du Québec.

C’est un pays basé globalement sur l’agriculture. C’est en effet un gros producteur de fruits (ananas, avocat, mangues, papayes) et aussi d’huile de palme (malheureusement). Je dis malheureusement car cela a amputé le pays de grands espaces sauvages pour répondre aux besoins de cette industrie. Je l’ai constaté sur la côte Ouest quasiment exclusivement bordée d’exploitation de ce genre là. En plus d’être monotone, ces exploitations sont venues remplacées des endroits magnifiques. Enfin, je te rassure, ce n’est pas ici qu’on refera le monde ;).

La Pura Vida ?

À part cela, le Costa Rica mise beaucoup sur le tourisme et sa biodiversité (paradoxalement, ok j’arrête…). Ce qui frappe en arrivant à San José c’est d’abord la pauvreté. En effet, même si c’est un pays magnifique avec une nature et un environnement qui rayonnent, ça n’empêche pas les costaricien de vivre avec peu de choses dans des conditions d’hygiène assez sommaires. De plus, le trafic de drogues est en augmentation dans ce pays servant de passerelle vers les É-U et l’Europe. Cela rend le Costa-Rica vulnérable aux problèmes de sécurité (majoritairement dans la capitale – explications ici)

Ce beau pays, indépendant depuis 1821, n’a plus d’armée depuis 1949. Cela n’est pas quelque chose qu’on constate en arrivant mais c’est aussi une des raisons qui font du Costa Rica une destination intéressante.

Une autre raison pourrait être que c’est un des premiers pays a avoir frôlé les 100% d’énergie renouvelable. La preuve de réels efforts pour protéger cette belle nature. Ils ont pu compter sur un territoire très hétéroclite puisque c’est un endroit ou plusieurs volcans sont actifs (donc géothermie). On trouve aussi des régions montagneuses en plus d’être venteuses par endroit (donc énergie éolienne). Pour finir, avec une position équatoriale qui lui permet un ensoleillement presque garanti (donc énergie solaire). Tout ceci sans oublier un gros travail sur l’énergie hydro-électrique qui représente une grande partie de cet exploit – Explications ici

Itinéraire et étapes

Pour l’itinéraire, je t’en parlais dans l’article précédent. Je vais donc te détailler tout ceci avec des photos pour illustrer mes propos.

Petit rappel, voici l’itinéraire qui était prévu avant de partir :

LDOTM – CostaRica 2024 – West Coast

Arrivée à San José (capitale)

C’est donc à la capitale de ce beau pays que j’ai atterri le 25 février en soirée. Le passage de la douane, où j’ai expliqué venir pour visiter pendant 16 jours, s’est passé sans problème. Ensuite j’ai été accueilli par une personne de l’équipe de CostaRicaVert qui m’attendait avant la sortie de l’aéroport. Cette personne m’a ensuite aidé à prendre un taxi pour aller jusqu’à mon premier hôtel à 15 minutes de l’aéroport. Le taxi n’avait pas l’air ravi de faire cette course.

J’ai compris ensuite que les chauffeurs ne sont pas fans de ce genre de demande. Ils ne peuvent pas appliquer leurs tarifs « touristiques » car la course est réglée d’avance. Même si un peu bougon, le chauffeur m’a amené jusqu’à mon hôtel bien gentiment.

Région de MonteVerde (forêt humide et venteuse)

Le lendemain, j’ai pu profiter d’un très bon petit déjeuner puis du briefing préparé là encore par les équipes de CostaRicaVert. D’une durée de 2h, celui-ci m’a permis de comprendre la topologie du pays. C’était également l’occasion d’avoir les informations utiles pour passer un bon séjour. Une fois cette première étape accomplie, j’ai pu récupérer la voiture de location (livrée à l’hôtel) pour ensuite prendre la route.

C’était donc parti pour les 3 premières heures de route pour rejoindre MonteVerde. Pendant cette première étape, j’avais pour objectif de changer mes dollars américains en « colons » (monnaie locale). C’est après quelques déboires (carte Revolut avalée dans un guichet automatique et personnel parlant seulement espagnol…) que j’ai pu finir par obtenir le changement des dollars en monnaie locale. Je regrettais déjà de ne pas avoir écouté pendant les cours d’espagnol au lycée…

La route passée sous un soleil très chaleureux, je suis arrivé dans une région où la nature est abondante. J’ai pris mes premières claques visuelles (en plus des premiers coups de soleil).

MonteVerde est une région de forêt humide bercée par des vents assez généreux. J’ai été accueilli par le gérant de l’hôtel, un américain expatrié depuis longtemps au Costa-Rica qui était très sympa puisqu’il a pris le temps de m’expliquer comment profiter au maximum de mon séjour dans ce bel endroit.

J’ai donc pu me balader un peu dans le village niché au milieu des montagnes/forêts avant de prendre un temps de repos bien mérité.

Réserve de Curi-Cancha

Le 3e jour, c’est à 7h45 que je suis arrivé à la réserve naturelle de Curi-Cancha pour une visite organisée avec WorldEvasion. Le guide ainsi que le reste du groupe m’y attendaient puisque je suis arrivé quelques minutes en retard (honte à moi). Nous avons pu commencer une visite qui a été pour moi un fidèle aperçu de ce que j’allais voir pendant ces deux semaines. Une nature verdoyante avec une faune impressionnante. Nous avons été accueillis par un couple de Quetzal ou « Serpent à plûmes » (oiseau emblématique et très beau). Ce qui nous mettait dans de très bonnes dispositions pour la suite de la visite.

Voici les photos de cette belle journée ainsi que de la région de MonteVerde :

Arenal (forêt humide) entre Nuevo Arenal et La Fortuna – Volcan Arenal

Le 4e jour, j’ai donc repris la route pour l’étape suivante. Après 2h30 de conduite à travers des régions sauvages et toujours aussi magnifiques je suis arrivé à l’endroit de la seconde visite organisée au parc de Mistico Arenal. Un guide m’y attendait pour me faire visiter ce très bel endroit. Cette fois j’étais seul avec le guide et j’ai donc eu droit à une expérience personnalisée !

C’était très cool puisque Javier (le guide) a vécu en France pendant quelques années donc on a pu discuter plus longuement. J’ai même fini par aller manger avec lui après la visite dans un restaurant typiquement costaricien (aussi appelé « soda »).

Quelques photos de cette belle journée :

La région d’Arenal porte le nom du volcan qui domaine les plaines environnantes ainsi qu’un très beau lac. J’ai eu la chance de loger dans un très bel endroit situé au pied d’un arbre extraordinaire (celui ayant servi au tournage du film Avatar) appelé « Ceiba » agé de 600ans #vieillebranche !

J’ai passé deux nuits dans ce bel endroit pour profiter pleinement de cet environnement paisible et de cette nature luxuriante avant de reprendre la route.

Côte Ouest Jaco et Quépos

C’est donc le 6e jour et au bout de 3h30 de route (avec 40 degrés) que j’apercevais enfin l’Océan Pacifique en arrivant à Jaco. J’ai rapidement constaté que la partie touristique du voyage commençait.

Jaco m’a permis de faire une étape sur mon chemin pour Uvita et ses belles plages. J’ai donc passé l’après midi sur la plage et la nuit dans un hôtel à proximité. J’en ai quand même profité pour faire coucou aux crocodiles qui ont élu domicile sous un pont à proximité.

Voici les photos de l’arrivée à Jaco et de ce bel Océan :

Ensuite, j’ai pu enchaîner pour le 7e jour avec 2h de route pour rejoindre Quepos où le programme était chargé. D’abord, j’avais prévu de visiter le parc Manuel Antonio. L’un des parcs les plus connus de la côte Ouest.

Manuel Antonio

En arrivant dans le région de Manuel Antonio, j’ai été frappé par la densité de cette petite zone et le nombre de touristes. Je me suis alors dit que ce n’était pas vraiment un endroit dans lequel j’avais envie de passer beaucoup de temps. J’ai appris par la suite (de la bouche d’un guide), que des investissements massifs venus des Etats-Unis avaient « forcé » le développement de cette zone avec la construction de plusieurs hôtels et/ou complexes balnéaires pour accueillir toujours plus de monde.

Il en va de même avec le parc National de Manuel Antonio qui porte ce nom à la suite d’une révolte locale menée par monsieur Antonio à la suite de l’achat d’un large espace par des américains. Ceux-ci voulaient raser la forêt pour créer de vaste de champs agricoles. Le gouvernement costaricien a fini par s’en mêler et à décider de transformer cette zone en parc National. Ceci afin de protéger la nature et la biodiversité qu’il abrite, tout ceci en 1972.

Pour en revenir au ressenti que j’ai eu en arrivant dans cette région, cela s’explique par l’accueil de personnes positionnées en plein milieu de la route et proposant des excursions, des places de stationnement ou des tours en bateau. Ces personnes là étaient habillées de polos « officiels » à l’image de la région de Manuel Antonio. J’ai bien failli me faire prendre au piège. Ce qui m’a sauvé à ce moment-là est le fait que j’arrivais pour déposer mes affaires ainsi que la voiture à l’hôtel. J’avais donc une bonne raison de refuser leurs propositions. J’ai appris ensuite que ces personnes là cherchent seulement à arnaquer les touristes qui n’ont pas préparé leur séjour. Leur présence sur la route est d’ailleurs parfaitement interdite…

Voici les photos de cette région ainsi que du parc Manuel Antonio où j’ai fait une belle randonnée de 4h :

Uvita

À la suite de la région de Manuel Antonio, j’ai donc continuer la descente de la côté Pacifique pour rejoindre Uvita. J’avais trouvé un hôtel à quelques mètres de la célèbre plage Dominical. J’ai donc continuer avec des endroits assez touristiques où les locaux ne vivent que parce qu’ils travaillent dans ce genre d’hôtel ou dans les cultures d’huile de palme environnantes.

En allant à Uvita j’ai d’abord eu la chance de visiter la réserve indigène de « Los Campesinos ». Cet endroit au milieu des montagnes et de la forêt sauvage rassemble une petite communauté (6 familles) qui tentent de vivre en auto-suffisance avec ce qu’ils peuvent cultiver dans la nature.

C’était une visite assez exceptionnelle car, en plus, j’avais une nouvelle fois un guide uniquement pour moi. C’est d’ailleurs lui qui m’a expliqué l’histoire de Manuel Antonio. Il était particulièrement proche de la communauté que nous avons visité puisqu’il tentait de la rejoindre également. Tout était donc rassemblé pour passer une très belle journée. Celle-ci s’est terminée avec une baignade dans une source naturelle au pied d’une belle cascade, très appréciée avec la chaleur constante.

Voici les photos de cette belle journée ainsi que de la nature observée pendant la visite :

Lors de mon départ d’Uvita, j’avais une autre activité prévue avant de reprendre la route. Ça a certainement été l’une des plus belles excursions que j’ai pu faire pendant ces 2 semaines au CostaRica. C’est la visite de la « Isla del Caño » dans ce cas là « Caño » désigne des sortes de grottes car cette île regorge de grotte au niveau de l’eau ou en dessous. Lorsque les espagnols ont découvert cette île, ils l’ont donc nommée ainsi. Cette île est uniquement accessible en bateau et fait l’objet de restrictions concernant le nombre de visiteurs quotidiens afin de préserver la nature.

Quelques photos de ce petit coin de paradis marin :

Corcovado

On est déjà au 11e jours de l’aventure et me voici donc en route pour la dernière (et non la moindre) des étapes prévues à l’avance : le parc du Corcovado. Après quelques 4h de route pour rejoindre Puerto Jimenez où j’ai logé dans un magnifique endroit pendant 3 jours, j’ai commencé à ressentir une petite fatigue (certainement dû à une bonne tourista pointant le bout de son nez et à ces quelques 1000km parcourus sous un grand soleil).

Qu’importe, puisqu’au 14e jour, j’avais rendez-vous à 5h30 au quai de Puerto Jimenez pour la dernière activité, la visite du Parc du Corcovado. Je t’avoue ne pas avoir été hyper serein quant à ma santé intestinale jusqu’à la veille mais tout s’est bien passé. J’ai pu profiter d’une magnifique journée passée à explorer ce très beau parc et admirer la faune locale. Au programme, singes, paresseux, tapirs, fourmiliers, araignées et serpents en tout genre.

Voici les photos de cette dernière visite :

Une fois cette belle journée passée, j’ai donc repris la route depuis Puerto Jimenez jusqu’au centre sud du pays pour me rapprocher de San José d’où j’allais repartir bientôt.

Retour à San José

J’ai effectué le retour jusqu’à San José en deux étapes. D’abord un arrêt de deux nuits à San Isidro Del General pour ensuite passer la dernière nuit à proximité de l’aéroport. Je t’avoue que l’étape intermédiaire m’a surtout permis de me reposer un peu (voir beaucoup).

Le dernier jour de mon voyage j’ai pu visiter un refuge pour animaux, comme pour clôturer cette aventure axée sur la nature. J’ai été particulièrement sensible par les efforts mis en œuvre pour parvenir à soigner et réintégrer ces animaux souvent victimes d’exploitation par des tiers. Surtout après en avoir vu autant dans leur environnement naturel.

Quelques photos prises lors de ces derniers jours :

C’est donc, non sans émotion, que mon voyage s’est terminé dans ce magnifique pays où la nature est partout et très riche.

Organisation

Tu l’auras compris (ou pas), ce type de voyage, en tout cas dans la formule que j’ai adoptée requiert un minimum d’organisation. Ne serait-ce que pour la planification/réservation des excursions. Pour cela j’ai pu profiter des services de WorldEvasion et de l’aide de Victoria pour réserver tout cela. Bien sûr, cela a un prix mais le résultat a été tel que je n’avais plus qu’à suivre le parcours tracé étape-par-étape. Je referai appel à leurs services sans aucun doute pour d’autres destinations à l’avenir. Les guides proposés étaient super sympas et tous très compétents dans leur environnement.

L’autre aspect a été la voiture et la gestion de l’arrivée puis du départ, pour cela j’ai pu compter sur les services de VertCostaRica. En plus d’avoir choisi un nom riche de sens, ils ont su proposé un pack tout-en-un pour profiter pleinement sans se poser trop de questions. Là aussi, le coût n’est pas négligeable mais c’est aussi le prix pour ne pas avoir de question à se poser…

Avec ces deux ingrédients, il m’a donc « suffi » d’arriver puis de conduire pour profiter et c’est à peu près tout.

Budget

Dans l’article du mois de février, je te disais avoir prévu environ 2000$US (dont 1000$ en cash) en plus des dépenses effectuées avant le départ. C’était plutôt bien inspiré puisque j’ai tout dépensé pour les dépenses courantes (carburant et nourriture) sur place. Je suis en effet rentré avec 40$ en poche.

Ça revient donc à un coût global d’environ 7000$US soit 9500$CAD. C’est certain que cela représente un budget important et j’ai usé de quelques astuces pour éviter que ça ne coûte plus cher, surtout sur la nourriture.

En effet, chaque hébergement que j’avais réservé était assorti du petit-déjeuner. Cela permettait de garantir au moins un repas complet par jour (souvent le seul de la journée) sans avoir à dépenser pour plus. Sachant que chaque sortie au restaurant coûte entre 10 et 45$CAD (en fonction de si tu manges dans un « soda » ou dans un restaurant) cela peut aller assez vite.

En plus, même hors vacances, le petit-déjeuner est le repas le plus important du monde pour moi donc autant qu’il soit assuré chaque jour (je ne l’aurais manqué qu’une seule fois…au chalet)

J’ai aussi pu utiliser ma carte canadienne sur place pour certains achats, notamment pour l’essence que je prenais dans les grandes stations que je trouvais sur la route.

Attentes / Expériences

Au début je t’expliquais les critères que je m’étais fixés quand j’avais choisi de partir au Costa-Rica. En termes d’attente, je n’en avais volontairement pas beaucoup, seulement de pouvoir profiter du soleil et de la nature.

Je n’ai jamais été déçu de ce que j’ai vécu chaque jour pendant le voyage.

Pour le soleil, le mois de mars signe la fin de l’été dans cette région du monde. C’est donc un temps idéal pour avoir une belle chaleur sans trop de précipitations. Je crois que j’ai eu 2 soirées pluvieuses (dans la région d’Arenal et San José). Sinon, j’ai eu une moyenne de 28 degrés du matin au soir avec des pointes à 40 degrés.

Je peux te dire que ma peau blanche de montréalais qui n’était pas encore sorti de l’hiver a rapidement pris des couleurs.

Pour la nature, je t’avoue sincèrement que je n’aurais jamais pu prévoir de la voir aussi verdoyante. J’ai été bouche bée la majeure partie du temps devant tant de vie sauvage pendant ces 2 semaines.

J’ai alors remarqué la pauvreté de la notre (au Canada comme en France) aux abords de nos villes. C’est assez impressionnant de voir autant de vie et d’espèces différentes dans de si petites régions où tous les climats sont présents. Entre les plages, les forêts, les montagnes, il y a de quoi voir et c’était vraiment un émerveillement quotidien. Surtout quand tu vois une famille de singe « dévaler » les arbres devant ton balcon…

Les défis d’un tel voyage

Eh oui, il y en a eu, des défis avant, pendant et après ce très beau voyage.

D’abord, l’espagnol. Même si je pensais m’être préparé pour me remémorer mes cours d’espagnol. J’ai rapidement constaté que je suis une quiche dans cette langue. J’ai souvent été limité par cela au cours de ce voyage. Toutefois, j’ai ressenti qu’à la fin du séjour les choses commençaient à s’améliorer que les blocages du début s’estompaient peu à peu.

Ensuite, le fait de voyager seul est une aventure en soi. Se motiver pour passer à l’étape suivante ou pour aller voir ce qu’il se passe dans la région où on loge est souvent très demandant en motivation. D’un côté, j’avais à cœur de parcourir ce beau pays (en témoignent les 1500km parcourus). D’un autre, j’aurais aimé relaxer dans un hamac pendant 2 semaines aussi. Ce tiraillement entre les deux choix est assez facile à gérer quand on voyage à deux. J’ai eu l’impression de réellement faire ce voyage pour moi. Ça donne un sentiment étrange (que je pense être plutôt positif).

Enfin, tu auras remarqué que malgré le fait que le Costa-Rica est un « petit » pays (en superficie), les heures de route sont nombreuses pour aller d’un endroit à un autre. C’était un choix que j’avais fait dès le départ en voulant en voir le plus possible. J’aurais pu, bien entendu, me baser à un ou deux endroits fixes puis visiter les alentours. Par contre, je pense que, malgré les heures passées à conduire, j’ai suivi mes envies et j’ai pu faire tout ce que j’avais prévu. La route a fait partie des conditions de ce succès.

Retour à Montréal

Les projets vont bon train à la suite de mon retour à Montréal. Je suis revenu reboosté et j’ai hâte d’entreprendre tout ce qui me trotte dans la tête.

Permis moto

Ça y est, je lance officiellement les choses sérieuses pour refaire mon permis moto ici (je l’avais en France). Il faut commencer par un examen théorique avant de passer à la pratique (jusqu’ici tout va bien). Ce test comporte 30 questions et sa réussite est conditionnée au fait d’avoir 75% de bonnes réponses.

C’est avec ces informations et un léger entrainement que j’ai pris rdv pour passer cet examen à la fin de ce mois de mars. Les locaux de la SAAQ (Société de l’Assurance Automobile du Québec) proches de chez moi avaient connu un incident pour la journée. J’ai donc repris rendez-vous pour le mois d’avril afin de pouvoir passer ce test.

Citoyenneté

Autre démarche que je souhaite lancer dès que possible, la demande de citoyenneté canadienne. Je t’en parlais dans mes précédents articles, je souhaite effectuer cette demande en 2024 pour une obtention en 2025. Cela mettrait un terme aux démarches administratives de ce côté-là. C’est donc prévu pour le mois d’avril si les critères d’admissibilité sont bons (ex : nombre de jours de présence sur le sol canadien). Je vais vérifier cela et te donnerai des nouvelles sans faute 😉

Sport

Enfin, qui dit retour à la maison dit aussi retour aux activités sportives. Surtout que le soleil a fini par pointer le bout de son nez après les dernières neiges printanières. Il va donc être temps de reprendre le soccer de manière un peu plus intensive (ligue d’été). Je me fixe aussi quelques objectifs de course à pied avec un 10km d’ici l’automne si tout va bien.

Sur ce, j’espère que cette lecture t’aura fait voyager un peu avec moi. Si tu hésites à visiter ce beau pays qu’est le Costa-Rica, vas-y fonce. Tu trouveras forcément des activités qui te plairont là-bas, ça en vaut la peine.

Beco