Bien occupé

Heureusement me diras-tu …

Anéfé, entre les recherches et documentations sur le Canada, de billets d’avions, le dépôt de ma démission, puis la découverte d’un deuxième domicile sur St-Etienne, le programme a été bien chargé pour ce mois de Septembre.

Je vais tout de suite entré dans le vif du sujet avec le billet d’avion.

4 mois avant, qu’ils disaient

J’ai passé le début du mois de septembre à la recherche de mon billet aller-simple sur les différents sites (comparatifs, sites de compagnies aériennes).

Sur les conseils de mes proches, j’ai commencé à regarder les billets d’avion au début du mois, en étant 4 mois avant le départ prévu.

Des outils bien utiles

Parmis les choix d’outils utiles dans une telle recherche on trouve :

• Les comparateurs
  En effet, cela permet d’avoir un aperçu des vols disponibles (directs ou non) à partir d’un aéroport. En sachant que, en théorie, les vols avec plusieurs escales sont censés être moins chers. Le constat est que, globalement, un aller-simple reste cher et que, dans mon cas, un vol direct reste plus intéressant qu’un vol de +20h…
• Les sites de compagnies aériennes
  Alors, je vais éviter de parler de compagnies telles que AirFrance, AirCanada, BristishAirways (euh….) car, dans mon cas, il n’est pas très cohérent de regarder des billets à plus de 2000€ (#budgetserré –> cf. Chapitre 1). Et même si j’avais eu un budget supérieur, j’aurai privilégié d’autres dépenses avant de dépenser une telle somme dans le billet d’avion.
• Des sites parfois douteux
  Le marché du billet d’avion sur Internet a vu fleurir tout un tas de site se disant « comparateur » hyper-intéressant et tout ce qui va avec mais on se retrouve souvent sur des sites plus ou moins fiables (#jeansécurité)

Le choix de la date

La date est, pour moi, LE facteur important de ma recherche de billet d’avion.

Premier point, partir en été ou en hiver donne de grosses différences dans les prix des billets d’avion. Et contre toutes attentes, l’hiver n’est pas vraiment le plus intéressant pour partir au Canada.
Eh oui, des compagnies comme Corsair proposent des vols Paris<->Montréal pour moins de 400€ entre fin Mars et fin Septembre (alerte aux bons plans pour ceux qui viendront me voir dans ce beau pays :p).

Dans mon cas, comme expliqué dans mes précédents articles (ici par exemple) je souhaite prendre l’avion entre le 3 et le 8 janvier 2019.

Cette fourchette de date est le fruit d’une réflexion très poussée (#fake) autour de quelques facteurs important :

• Je dois arriver au Canada avant le 10 Janvier (cf. règle du PVT –> Chapitre 0)
• Je ne veux pas partir avant les fêtes d’années afin de profiter d’un moment privilégié en famille
• Toujours prévoir une marge de sécurité avec les voyages planifiés à l’avance

Ce qui me donne une fenêtre d’environ une semaine dans laquelle je dois caler mon départ.

Stop à la réflexion, place à l’action

Une fois la date calée (autour du 3 Janvier 2019) et armé des meilleurs outils de recherche je commence donc mon petit travail de fourmi à la recherche du billet d’avion, en aller-simple entre la France (Lyon ou Paris) et le Canada (Montréal).

J’ai vite constaté que peu de vols directs existent depuis Lyon en hiver. Ma recherche s’est donc vite orientée vers des vols directs depuis Paris. J’aurai donc besoin d’un billet de TGV entre St-Etienne et Paris avant de prendre l’avion (peut être la veille du départ). Je suis « tombé » sur les OUIGO qui proposent des billet de TGV aux alentours de 10€ pouvant être réservés environ 4 mois à l’avance.

Pour les OUIGo, j’ai pu voir qu’ils assurent plusieurs départs par jours pour 10€ en semaine et un peu plus de 40€ en Week-End (tarif sans bagage).

L’itinéraire final se dessine donc assez clairement et rapidement :

1. Quitter la terre sacrée pour aller en terre hostile (St-Etienne -> Lyon) par un moyen de transport quelconque
2. Partir du pays des quenelles pour arriver dans la capitale (Lyon -> Paris) en OuiGo
3. Laisser la France derrière moi pour rejoindre la terre promise (Paris -> Canada) en avion de préférence

La date et l’heure du billet d’avion vont donc conditionner toutes les étapes antérieures qui me permettront d’arriver (à l’heure) au  guichet d’embarquement.

Les alertes

Pour parvenir à mon objectif qui est de trouver le bon vol au bon prix, j’ai donc « souscrit » à certaines alertes qui m’ont permis d’être notifié des tendances sur les prix.

Alors mes exemples d’alertes reçues le même jour, sont…. comment dire … assez éloignés l’un de l’autre. Cela permet quand même de montrer deux éléments :

• Chez Kayak, ils se touchent sur les prix ou sinon chez Liligo ils sont à côté de la plaque
• C’est assez compliqué d’avoir une vraie vision des prix via les alertes
• C’est tout de même plutôt intéressant (quand c’est cohérent) d’avoir une idée des prix chaque jour/semaine/mois (suivant la fréquence de l’alerte souscrite)

J’ai constaté au début de mes recherches qui le prix étaient à 380€ (prix constaté le 1er septembre) pour un vol direct entre Paris et Montréal opéré par la compagnie « Primera Air » (compagnie low cost aux allures fort sympathiques 🙂 ).

Le prix est ensuite passé à plus de 500€ autour du 24 septembre… (sans commentaire)

Pari risqué et incertitude

C’est à ce moment-là que j’ai commencé à me questionner… je reçois ces alertes quotidiennes sur le prix du billet d’avion, tout en continuant de regarder quasi-quotidiennement sur les sites des compagnies aériennes.

Jusqu’ici tout va bien…

Ce qui m’a frappé le plus, c’est l’exemple suivant chez AirCanada :

• Je regarde le prix de l’aller-simple pour le 3/01/2019 entre Paris et Montréal –> environ 1300 € 😮
• Si je regarde un aller retour (avec un retour le 10/01/2019 par exemple) –> ça tombe à 540€

A ce moment là, je me suis clairement demandé si je n’allais pas prendre un billet comme ça pour voyager avec une vraie compagnie (tout confort). Je me suis même mis à rechercher des billets A/R avec une date de retour 6 mois après mon départ (juste au cas où…)

STOP !!!! Il a fallu que je me mette une claque intérieure pour me remettre en quête de mon aller simple. (fiouuuu !! tout ça à cause de AirCanada et de ses tarifs un peu bizarres)

Après cette brève réflexion interne, j’ai donc pu continuer de voir que les prix ont gentiment oscillé autour des 500€ pour ne plus baisser pendant la deuxième quinzaine du mois.

Le pari est donc plutôt risqué puisque, je me retrouve à fin septembre et je n’ai toujours pas de billet d’avion. J’ai bon espoir de pouvoir l’acheter au début du mois de décembre au meilleur prix (#garsquirêve).

On en reparlera donc ;).

La principale raison qui m’a poussé à ne pas prendre de billet d’avion quand le prix était attractif est simple : j’étais en train de changer de banque

La banque

Tu l’auras deviné, si je me suis dans de beaux draps pour le billet d’avion c’est pour une bonne raison (je l’espère).

Dans la quête obsessionnelle d’en payer toujours moins, je me suis donc attaqué aux banques.

Le but principal est de pouvoir effectuer des retraits et achats au Canada tout en payant le moins de frais possibles (si possible aucun comme aujourd’hui).

…Rappelle-toi le chapitre 1 de mon histoire où je parle de mon changement de rapport avec l’argent…

J’ai donc cherché sans relâche la ou les meilleures solutions afin d’économiser sur les frais bancaires une fois au Canada.

En parcourant les Internet (blogs de voyageurs et autres canaux d’information), j’ai donc trouvé ce qui me semble être la bonne combinaison pour mon cas : le combo HelloBank + Revolut 

Ça ne suffira pas…

Ceci est sans compter sur le fait qu’il faudra que j’ouvre un compte dans une banque Canadienne pendant le mois de décembre afin de passer la frontière tranquillement (vérification possible à l’entrée du pays).

Le choix de ces deux « banques » a été fait en fonction de plusieurs critères :

• Pouvoir retirer sans frais une fois sur place

Ceci est rendu possible grâce à un partenariat entre la BNP (propriétaire de HelloBank) et d’autres banques dans d’autres pays. Ce qui m’intéresse ici est le partenariat avec la ScotiaBank au Canada (assez présente dans le pays d’après mes informations).

• Pouvoir effectuer des achats en $CAN

Les achats seront réalisés en majeure partie avec la carte Revolut qui me permet de déposer de l’argent en € et de les dépenser en $CAN par exemple (ceci est possible dans plus de 100 devises étrangères)

• Garder un compte « français » afin de garder quelques euros

Le fait de garder un compte Français est un choix perso afin éviter trop de complications en cas de séjour en France ou de retour (#sadthought)

• Avoir la possibilité de passer facilement d’une devise à une autre sans trop de frais

C’est l’objectif d’une « banque » telle que Revolut (cf. infos Revolut). L’ouverture du compte est gratuite et très très simple et j’ai reçu la carte en quelques jours.

J’aurais clairement préféré n’en utiliser qu’une seule mais elles ont toutes les deux leurs qualités/limitations et l’alliance des deux me permet de couvrir les usages retraits/achats à l’étranger sans frais.

Tu ne sais toujours pas pourquoi je n’ai pas pu acheter mon billet d’avion dans les temps 🙂 ? c’est normal car je ne te l’ai pas encore expliqué.

Raté :/

Si l’ouverture du compte chez Revolut a été plutôt rapide et efficace, cela n’a pas vraiment été le cas chez HelloBank. Cela a pris environ 3 semaines et plusieurs appels téléphoniques, entre l’ouverture du dossier (effectuée deux fois :o) et la réception de la carte bancaire.

Puisque je souhaite être couvert par l’assurance de ma carte bancaire en ce qui concerne le voyage en avion, il me faut effectuer l’achat avec LA carte que j’aurai encore au moment du vol (en Janvier 2019 donc). Ce ne sera pas le cas de ma carte actuelle (chez ING) et j’ai donc dû attendre de recevoir la carte de HelloBank pour être prêt à acheter ce billet d’avion. Malheureusement comme tu l’as deviné, lorsque j’ai reçu la carte, les prix sont partis à la hausse :(.

Les mots de la fin

Pour en finir avec cet article j’aimerais te parler des prochaines étapes que j’ai identifié avant mon départ :

• Essayer de ne pas passer trop de temps chez 4gamer à st-etienne (cet endroit est tout proche du paradis)
• Réfléchir à me débarrasser de mes affaires
• Réfléchir à un plan pour faire garder mon chat 🙁
• M’équiper pour l’hiver Canadien (ou au moins les premiers jours après mon arrivée)
• Préparer la souscription à l’assurance PVT (qui doit couvrir les 2 années de mon permis)
• Acheter ce maudit billet d’avion

Sur ces belles intentions je te dis à dans un mois 😉