Nous voici à la fin novembre, à quelques jours/semaines des fêtes de fin d’année et j’ai deux trois choses à te raconter.

Tout d’abord, je ne m’y attendais pas mais j’ai (encore) eu une surprise de la part de mes amis pour mon anniversaire. Un bel atelier de cuisine à 10 personnes, entre nous. C’était vraiment chouette.

Avec un vrai chef et brillant entrepreneur, surnommé Jean-Michel pour l’occasion. Formé à Grenoble, on a eu la chance de cuisiner sous ses ordres des plats asiatiques (nems, Boeuf Teriyaki, Tataki de Thon). On s’est vraiment régalé grâce au chef et à nos talents culinaires.

Voici quelques photos de nos réalisations :

Travail

Je peux enfin te dire ce qui a changé pour mon travail ! Je te l’avais promis le mois dernier et je n’ai qu’une parole.

L’histoire est un peu longue car elle a commencé en juillet-août. Aussi, je ne pouvais pas m’avancer sur une quelconque issue avant d’avoir signé pour un nouvel emploi.

J’ai donc commencé à me mettre à l’écoute du marché autour de la fin du mois de juillet. D’abord par raz-le-bol de ma situation professionnelle. Ensuite, ne voyant pas d’évolutions à court-termes #jeanimpatient.

Après presque 5 ou 6 offres formelles j’ai atteint un de mes objectifs professionnels que j’avais en tête en arrivant au Canada : Décrocher un poste chez Ubisoft.

Ubisoft

Après plusieurs semaines (six pour être précis) de processus de recrutement et autant d’entretiens, j’ai fini par avoir une proposition formelle de la part d’Ubisoft Montréal.

Au départ du processus, j’étais motivé à bloc et c’est même moi qui avais postulé sur ce poste d’Architecte de Solutions Microsoft ! Au fil des entretiens, j’ai senti que les attentes étaient assez hautes et que mon profil allait peut-être être considéré comme junior sur ce type de poste.

Malgré tout, j’ai tenu bon et j’ai tout fait pour montrer de quoi j’étais capable. Je voulais ce poste et relever les challenges proposés.

Ensuite, plus de nouvelles pendant environ deux semaines… Il me restait encore un peu de motivation pour pousser et montrer que j’en voulais encore.

En réalité j’étais en ballotage avec un autre candidat au profil un peu plus expérimenté que moi. Peu importe, je voulais toujours ce poste à ce moment-là. J’ai donc décroché un dernier entretien pour jauger ma méthode de réflexion autour d’une problématique rencontrée par les équipes d’architectes Microsoft chez Ubisoft.

Ce dernier entretien s’étant plutôt bien passé j’ai donc valider ma place pour recevoir une offre d’embauche. Pas n’importe quelle offre puisque le package proposé était juste dingue avec des avantages très intéressants. Le tout couronné par des challenges qui promettaient de bien m’occuper pendant un certain temps.

Cependant, j’avais déjà une offre d’une autre entreprise pour laquelle j’étais aussi très motivé.

Deloitte

Là aussi, le processus de recrutement a été assez long et s’est étalé sur plusieurs semaines (presque dans les même délais comparés à ceux connus chez Ubisoft). Pour Deloitte, je n’ai pas vraiment postulé. C’est un ancien collègue de travail rencontré chez SII Canada (il y a un peu plus de deux ans) travaillant actuellement pour ce cabinet de conseils qui m’a aimablement recommandé.

Après un lot de 4 ou 5 entretiens, j’ai reçu une offre, là aussi, très intéressante. J’avais donc sous les yeux deux propositions pour des jobs auxquels je n’aurais pas penser pouvoir accéder avant plusieurs années.

Ça a été un moment très excitant et emplit de fierté que j’ai connu à cet instant mais je devais faire un choix. J’ai donc sorti un bout de papier et commencé à peser le pour et le contre de chaque poste qui m’étaient proposés.

Choix

Après d’intenses réflexions dans ma petite tête et certains conseils de mes proches, j’ai choisi Deloitte pour plusieurs raisons.

La principale raison de ce choix est celui de conserver encore quelques temps un statut de conseiller en technologies pour de multiples clients.

Ensuite, vient la mobilité géographique. Au fil des entretiens, j’ai rencontré mes futurs responsables. Lors ces rencontres, je me suis rendu compte, petit-à-petit, que le poste que j’allais occupé pour les prochaines années me permettrait potentiellement de travailler depuis n’importe où dans le monde.

Cette partie était aussi présente chez Ubisoft mais de manière plus restreinte. Deloitte propose des bureaux dans presque tous les pays du monde : voir la liste de leurs bureaux. Avec plus de 300 000 employés à travers le monde, je suis presque sûr de pouvoir travailler là où j’en aurais envie dans les prochaines années.

Enfin, les conditions de travail. Sur ce point, Ubisoft pâtit d’une réputation assez morose et j’avoue que cela a été plutôt un frein quand je tentais de me projeter dans cette entreprise, malgré le fait que c’était un rêve pour moi. En plus de cela, le processus de recrutement a été loin d’être ravissant. J’ai plutôt été déçu d’avoir été balloté comme je l’ai été pendant plusieurs semaines.

J’ai donc refusé l’offre d’Ubisoft au profit de celle envoyée par Deloitte. Encore une fois, jamais je n’aurais pensé décrocher un poste d’Architecte Microsoft chez Ubisoft, encore moins le refuser après un si long parcours de recrutement.

Fin chez Kinessor

Une fois l’offre de Deloitte acceptée, j’ai été accompagné pour accomplir les démarches d’immigration. Le but étant de pouvoir changer d’employeur avec mon permis de travail fermé. Cette procédure peut être faite en faisant le tour du poteau (flag-pool) comme je l’ai fait pour changer de statut en novembre 2020. Cette manière de faire m’a été refusée par mon nouvel employeur. En effet, ils mandatent un cabinet d’avocat spécialisé dans l’immigration pour ce genre de démarche. J’ai donc été bien sage et suivi le processus proposé.

Cela aura pris exactement un mois, entre le premier appel le 12 octobre 2021 avec ce cabinet d’avocats et l’obtention du sésame me permettant de commencer à travailler pour Deloitte le 12 novembre 2021 #pilepoil.

C’est donc le lundi 15 novembre que j’ai pu annoncé ma démission de mon poste chez Kinessor avec une date de fin le 26 novembre. Cela avait pour but de commencer chez Deloitte le lundi 29 novembre comme spécifié dans mon offre d’emploi initiale (#objectifaccompli).

Débuts chez Deloitte

Il est un peu tôt pour avoir un ressenti sur mon emploi chez Deloitte. Au moment auquel sort cet article j’aurai effectué seulement une journée complète de travail. Je prendrai le temps de t’en parler plus en détails dès que possible (probablement en janvier).

D’autres projets en vue pour 2022

J’ai eu un peu de temps pendant ce mois de novembre pour réfléchir à ce qui me faisait avancer dans la vie. C’est bien beau dit comme ça, mais j’ai quand même bien envie d’occuper mon temps libre avec des intérêts utiles pour les autres (et pour moi par la même occasion).

Dans cet optique, j’ai lancé la réflexion d’aller partager un retour d’expérience avec des étudiants qui suivent des cours en lien avec l’informatique. J’avais déjà fait cet exercice dans l’école où j’ai fait mes études et j’avais adoré ce type d’échange. Je cherche donc à retrouver ce type d’échange ici, à Montréal.

Pour cela, je me suis rappelé qu’un de mes anciens collègues de travail est maintenant directeur administratif à l’UQAM, une université à Montréal. J’ai pensé au fait de reprendre contact avec lui pour avoir un bon point de départ dans ce nouveau projet personnel.

Pas manqué ! puisque après notre échange, je suis maintenant en contact avec une coordinatrice de programme à l’UQAM que je devrais voir dans les prochains jours. Je t’en dirai donc un peu plus en début d’année 2022 à ce sujet ;).

En complément, j’ai aussi l’intention de faire un peu de bénévolat pendant mes fins de semaines libres. Pour l’instant, j’ai trouvé quelques plateformes pour mettre en relation les candidats et les postes disponibles. Je verrai ça en début d’année prochaine pour commencer quelque part. Si c’est dans l’informatique ce serait bien sûr l’idéal :).

Photos

Quelques photos pour illustrer ce mois de novembre 2021, toujours en bonne compagnie 🙂 :

Aller Bisous !!