Avril : Des envies et des projets en tête

30 avril 2022 2 Par Alex

Coucou ! Nous voici à la fin de ce mois d’avril. Celui-ci a été rempli de bonnes nouvelles et d’avancées qu’il me fait plaisir de te partager. J’espère que tout va bien pour toi qui vient me lire et que cette lecture te sera agréable.

Résidence Permanente

Comment ne pas commencer mon article par un point de situation sur mon dossier de résidence permanente ? C’est devenu une tradition ces derniers mois. Mon dossier en est à sa dernière étape, la génération de la carte de RP. En effet, depuis le 8 mars 2022, j’ai officiellement le statut de résident permanent. Il me manque néanmoins la capacité de le prouver facilement (en particulier si je sors du pays). Pour l’instant, l’impact est limité puisque j’ai anéanti toute intention de voyager. Dans l’attente et à l’intérieur des frontières canadiennes, je peux justifier de mon statut avec un document appelé ECoPR (Electronic Confimation of Permanent Residence). Pour faire le lien avec ce dont je te parlais le mois dernier, les projets liés à l’obtention de ce nouveau statut avancent bien, même très bien. Je t’en parle juste après.

Mes espérances quant à une éventuelle réception de cette carte de RP sont faibles pour les semaines à venir (vu le rythme de la demande suivi jusqu’ici). J’espère tout de même la recevoir avant l’été. Cela devrait me permettre d’envisager un ou plusieurs voyages à l’étranger d’ici la fin de l’année (mais où ???). Pour rappel, ma dernière sortie du territoire canadien remonte à mon dernier passage en France pour les fêtes de fin d’année 2021.

Entreprenariat

Qui dit résidence permanente dit également permis de travail ouvert. Cela signifie que, depuis début mars 2022, j’ai officiellement le droit de travailler avec n’importe quelle entreprise/structure. C’est l’élément que j’attendais certainement le plus avec l’obtention de ce nouveau statut.

J’en glissais quelques mots à travers mon dernier article. Les choses se sont officialisées sérieusement au cours de ce mois d’avril.

Je suis donc heureux de te partager le fait que je suis aujourd’hui Président de ma propre entreprise (#joie)

Une fois que j’ai dit ça, je n’ai pas tout dit…

C’est un projet qui était dans les cartons depuis un certain temps (avec même un premier essai il y a presque dix ans déjà !). Il est devenu réalité ces dernières semaines.

Plusieurs étapes

Alors au Québec, comme ailleurs, on ne se lance pas en affaires comme on va acheter une baguette (mauvais exemple au Québec, car il est certainement plus difficile de trouver une bonne baguette que d’ouvrir une entreprise mais tu as compris…).

Dans un premier temps, tu as le droit de t’essayer. Si tu ne dépasses pas 30 000$ de chiffre d’affaires, tu n’as aucune démarche officielle à faire. Cet argent viendra simplement alimenter ton revenu imposable. Tu paieras donc juste un peu plus d’impôts. Le bémol de ce genre de possibilité est que beaucoup d’entreprise demande d’avoir une structure moral avant de te donner des contrats (ici on appelle ça les contrats de « pigistes incorporés »).

Toutefois, si tu as l’ambition de faire mieux que 30 000$ (ce que je souhaite bien entendu), il te faut donc créer une entité morale. Celle-ci « supportera »  tes ambitions et donc te permettra de séparer les deux entités/patrimoines : l’entreprise et toi.

La démarche est plutôt simple et réalisable en ligne via des sites comme : Droit Légal. Une fois allégé de quelques centaines de dollars (minimum 700$, en fonction du type d’entreprise), tu recevras toutes les informations administratives à propos de ton entreprise : Numéros de taxes, Enregistrement à la province, répartition des actions, exercice fiscal etc…

Après la paperasse, les choses sérieuses commencent

En utilisant cette possibilité de travailler en mon nom sans démarche particulière, j’ai pu commencer mes activités en parallèle de l’inscription de ma compagnie.

Là encore, c’est grâce à la gentillesse d’un certain Jordane que j’ai pu me lancer sur de bon rails. Je souhaite donc le remercier chaleureusement ainsi que les personnes qui continuent de croire en moi.

Je lui dois beaucoup. Dès 2019, c’est lui qui m’avait permis de trouver un premier travail à Montréal. En appuyant mon CV chez SII CANADA, il m’avait permis de me lancer sur le marché du travail québécois.

Aujourd’hui il me rend à nouveau un énorme service. En me proposant un premier mandat pour l’un de ses clients. J’ai donc la possibilité de l’accompagner dans les différents projets autour des technologies proposées par Microsoft.

Bien entendu, j’ai l’intention de le remercier à la hauteur des services rendus (#jemesouviens).

La suite ?

Tu veux savoir la suite ? Ça tombe bien, moi aussi !

Je prends littéralement ce projet comme un saut à l’élastique (cf. expérience vécue en mai 2021).

  • D’abord, tu t’équipes d’un bon harnais de sécurité – Tu sais que tu vas te lancer dans l’inconnu alors autant être assuré (création d’entreprise + assurances variées)
  • Ensuite, tu t’approches du bord pour sauter – Tout est en place, il suffit de faire un tout petit pas pour te jeter la tête la première dans cette expérience (premier mandat pour te donner envie d’aller plus loin mais d’abord tester ta motivation)
  • Le saut – Tu commences à ressentir le plaisir t’envahir (tu te lances dans un premier mandat et tu découvres le champ des possibilités de cette nouvelle vie) – Je me situe à cette étape actuellement.
  • Tu profites – Les inquiétudes des premiers temps s’évaporent pour laisser place à un sentiment d’accomplissement voire même de plénitude
  • L’envie de recommencer 😀 – Je me souviens à la fin de mon saut à l’élastique, je n’avais qu’une envie, remonter pour sauter à nouveau.

Cette expérience est une véritable suite logique dans mon projet de vie d’expatrié au Canada. D’abord, je suis en mesure d’utiliser un réseau bâti jusqu’ici à Montréal et aux alentours. Ensuite, le fait d’être passé au travers de toutes ces démarches d’immigration en trois ans me permet aujourd’hui de profiter d’un statut plus « libre ». Enfin, après trois années, je ne me pose plus un certain nombre de questions sur la suite, je souhaite seulement profiter des opportunités qui se présentent à moi et y plonger la tête la première.

Revers de la médaille

Bien entendu, quand tu sautes la tête la première, tu ne peux pas utiliser tes mains pour freiner un éventuel obstacle. J’apprends donc à anticiper cela au fil du temps en préparant au maximum chaque « petit » saut. L’aventure d’entrepreneur me réserve beaucoup de surprises, que j’espère bénéfique mais je ressens une vulnérabilité que je n’avais pas encore ressenti ces dernières années. Je pense donc que ce genre de projet nécessite une préparation adéquate et j’occupe mon temps libre à travailler des scénarios/prévisions pour m’assurer d’être sur la bonne route, celle du succès.

Travail

En découvrant mon désir d’entreprendre et mon plongeon dans cette nouvelle aventure, tu pourrais me demander ce que je fais de mon poste actuel chez Deloitte. Tu aurais bien raison. Je te donne donc quelques explications.

J’ai imaginé plusieurs scénarios :

  • Garder ce poste et continuer un travail autonome à côté de celui-ci : Je n’ai pas privilégié cette voie car mon contrat stipule une clause de non concurrence. Même si je n’entre pas directement en concurrence avec un cabinet de conseil mondial comme Deloitte, j’aurai les mains libres suite à mon choix.
  • Demander un mi-temps chez Deloitte pour me permettre de développer plus sereinement mon affaire : là aussi, je me retrouve dans le même cas que pour le premier scénario donc j’ai fini par évincer cette piste de réflexion
  • Quitter Deloitte et vivre l’expérience à fond : scénario le plus risqué mais aussi celui avec le plus de possibilités (comme c’est souvent le cas). J’ai choisi de quitter mon poste chez Deloitte pour me jeter la tête la première dans cette nouvelle aventure. Tu pourras me traiter de fou (en faisant ton roi) mais je pense que si je ne vis pas cette opportunité à 100%, je ne pourrai pas en tirer tous les bénéfices. Je quitterai donc mon travail le 31 mai.

Pourquoi le 31 mai ? Premièrement, pour avoir quelque chose à te raconter en mai (ahah :)). Aussi, pour me permettre d’anticiper un nouveau cycle de facturation et surtout de rémunération. En effet, étant entrepreneur, mon travail effectué en avril par exemple, ne sera payé qu’à la fin mai. Je dois donc être vigilant dans mes choix dans cette période afin de ne pas me retrouver financièrement nu comme un ver en juin. Ensuite, avec une potentielle montée en puissance des heures facturées en mai, j’aurai de quoi vivre plus sereinement à partir de la fin du mois de juin et ainsi de suite.

Évènements

À côté de cette vie professionnel très active, j’ai tout de même trouver le temps de me détendre les neurones et les oreilles avec quelques beaux évènements.

D’abord avec de belles symphonies fantastiques (musiques de films) présentées par l’Orchestre Symphonique de Montréal. Spectacle pendant lequel tu peux contempler l’harmonie des instruments en te souvenant des images de certains films. C’était vraiment magique d’assister à ce genre de spectacle comme d’habitude dans cette magnifique salle du centre-ville.

Ensuite autour d’une expérience passionnante sur l’espace et la vie en apesanteur. Frissons, ébahissements et contemplations garantis avec la réalité virtuelle proposée par le Centre PHI. La méthode est simple. Tu réserves un casque de réalité virtuelle à emporter chez toi. Tu l’enfiles et tu plonges (encore) dans l’immensité de l’espace. L’expérience est vraiment réussie et très bien montée avec au programme 3 ou 4 histoires à vivre à bord d’engins spatiaux et de l’ISS. Magique là aussi !

Planification de l’été

Les premiers rayons de soleils accompagnés de températures positives nous rappelle que l’été arrive à grands pas. Il ne faut donc pas tarder pour planifier des activités/sorties. Surtout avec cette année particulière avec des contraintes allégées après deux années de disette. Le programme jusqu’au mois de septembre s’annonce donc riche en visites, concerts et autres joyeusetés proposées à Montréal ou ailleurs. Je t’en reparlerai ici ;).

Sorties

Ce mois d’avril à également été rythmé par des sorties visant le plaisir des papilles. Il n’est pas toujours évident ni accessible de manger de bonnes choses ici. Parfois, même en payant des sommes folles, on sort d’un restaurant un peu déçu. Ce n’est pas faute d’essayer toute sorte de restaurants je t’assure. Par exemple ce mois, j’ai pu me rendre à l’ITHQ. Ce restaurant est relié à l’École d’Hôtellerie du Québec. Le repas était « satisfaisant » mais là encore, vu le prix, j’aurais pu m’attendre à quelque chose de bien meilleur. À noter tout de même le personnel et le travail dans les assiettes qui étaient au niveau des attentes.

Côté Brunch (tradition dominicale ici comme ailleurs), j’ai pu essayé le Passé Composé (partiellement décevant). Le deuxième aura été le bon avec le Brunch de chez Régine qui était à la hauteur des espérances (bien qu’atténuées par les précédentes expériences).

 

Voilà qui nous amène à la fin de ce mois d’Avril qui, à l’écriture de cet article, me paraît donc bien rempli. C’est avec un sentiment de satisfaction mêlé à de la fierté mais aussi à l’excitation que j’écris ces quelques lignes pour te souhaiter un très bon mois de mai. En espérant te retrouver à la fin de celui-ci pour te raconter de nouvelles aventures.